Concevoir et faire évoluer des systèmes informatiques et télécoms
Les systèmes informatiques et de télécommunications doivent satisfaire à un nombre croissant d’exigences : ils doivent refléter la stratégie de l’entreprise pour améliorer en permanence sa compétitivité et satisfaire les besoins d’innovation et d’évolution émanant des collaborateurs et des clients. Ces systèmes doivent être conçus de manière évolutive et s’adapter aux technologies émergentes tout en tenant compte des systèmes internes existants et des interfaces avec l’extérieur de l’entreprise.
Architecte de bases de données
Travaillant dans une SSII, chez un éditeur de logiciel ou dans une grande entreprise, l’architecte de bases de données a pour mission la conception d’une base de données, ce qui requiert souvent des connaissances techniques très pointues.
Répondre aux attentes des utilisateurs
Cet architecte est chargé de sélectionner un système de gestion de base de données (SGBD) puis de mettre au point la base en fonction de deux critères essentiels : d’abord, cet outil doit évidemment répondre aux attentes de ceux qui vont l’utiliser au quotidien, notamment en termes d’ergonomie. Ensuite, il doit pouvoir évoluer. Théoriquement, une fois la base créée, l’architecte passe le relais à l’administrateur de bases de données qui va intégrer les informations puis faire vivre la base. Dans les faits, les deux fonctions sont souvent confondues, la définition de l’architecture faisant partie intégrante de la mission de l’administrateur.
Qualités relationnelles et curiosité
Cette mission requiert de la rigueur ainsi que de bonnes capacités d’écoute. Par ailleurs, les outils évoluant sans cesse, il faut aussi être capable d’exercer une veille technologique vigilante.
Expérience du développement requise
Pour ce type de poste, on recrute généralement des diplômés de niveau bac + 4/5 ayant une expérience dans le développement de bases de données et une bonne connaissance des métiers des utilisateurs.
Vers le management ou le conseil
Selon la taille de l’entreprise, l’expérience acquise à ce poste permet d’évoluer vers le management de projet, la direction des systèmes d’information, le conseil ou encore l’expertise.
Le boom de la gestion des données
Toujours plus complexes, les bases de données peuvent désormais revêtir un caractère stratégique pour certaines entreprises. Outre les bases de données classiques, on assiste au développement des datawarehouse, autrement dit les entrepôts de données, qui contiennent des informations provenant de différentes bases de données. Pour en extraire des données pertinentes, les utilisateurs ont à leur disposition des outils de « datamining » (en français, exploitation de données) qui vont « fouiller » dans l’entrepôt afin d’en extraire les informations les plus pertinentes.
Architecte matériel
Chez un constructeur de matériel informatique ou télécom ou un fabricant de systèmes électroniques, un architecte matériel est responsable de la conception d’un produit ou d’une gamme de produits.
Concevoir un produit de haute technologie
Central, terminal, téléphone fixe ou mobile, système électronique… Au sein d’une équipe projet, un architecte matériel a pour mission de concevoir un produit nouveau ou d’imaginer des évolutions pour un produit existant. Il est responsable du choix des composants électroniques ou encore des logiciels embarqués qui doivent répondre aux spécifications du cahier des charges défini préalablement. Sa mission porte d’abord sur les fonctionnalités des produits : il doit trouver des solutions matérielles aux contraintes de performance et de maintenance, de design et d’esthétique, ou encore de taille et de poids (dans le domaine du matériel portable, c’est même un argument commercial de première importance). Au-delà de la conception proprement dite, l’architecte matériel oriente et coordonne le travail des ingénieurs chargés du développement et intervient lors des phases de tests, de mise au point et d’industrialisation.
Maîtrise de la technique et bon relationnel
Impliquant un excellent niveau technique dans sa spécialité, ce métier requiert aussi beaucoup de rigueur, un bon relationnel, le goût du travail en équipe. Il demande aussi la capacité à se mettre à la place de l’utilisateur du produit.
Une fonction pour de jeunes ingénieurs télécom
Cette fonction s’adresse à de jeunes ingénieurs spécialisés dans les télécoms, l’informatique ou l’électronique ayant une première expérience dans le développement ou la fabrication de matériels.
Différentes évolutions possibles
L’expérience acquise dans cette fonction permet d’évoluer dans diverses directions, par exemple vers le management de projets importants ou l’expertise.
Architecte de réseau
Le cœur de la mission de l’architecte de réseau consiste à définir les composantes d’un réseau adapté aux besoins de l’entreprise. Une tâche essentielle à l’heure où l’échange d’informations tend à devenir stratégique.
Définir un réseau puis superviser sa réalisation
Travaillant le plus souvent au sein d’une SSII, un architecte de réseau est amené à intervenir dès la phase d’avant-vente. Ses compétences sont en effet requises pour répondre aux appels d’offres. Ensuite intervient la partie la plus importante de son activité : analyser le réseau existant avant d’effectuer des choix techniques et de proposer des solutions, en respectant un cadre bien précis. Il faut en effet tenir compte des contraintes techniques et du budget, tout en préservant les possibilités d’évolution du réseau. La tâche de l’architecte ne s’arrête pas là puisqu’il doit superviser la réalisation du réseau et valider les travaux réalisés par l’équipe projet.
Méthode, rigueur et adaptation
Comme toutes les spécialités en architecture, cette fonction demande la capacité à prendre du recul ainsi qu’une excellente connaissance des métiers de l’entreprise et des attentes des utilisateurs. Elle implique aussi de la rigueur, de la méthode ainsi que des facilités à se former et à s’adapter aux évolutions rapides.
Priorité aux spécialistes des télécoms
Pour ce type de poste, on recrute le plus souvent des ingénieurs expérimentés de niveau bac + 5 ou des titulaires d’un Master pro ayant une spécialisation en télécom.
Devenir expert ou consultant
Une expérience à ce type de poste permet traditionnellement d’évoluer dans deux directions, soit vers l’expertise, soit vers le conseil.
Une spécialité qui bouge
Par essence, les technologies des réseaux se renouvellent en permanence, impliquant une réactualisation très régulière des connaissances. A l’heure actuelle, cette spécialité offre des opportunités d’emploi non négligeables.
Architecte de sytème d’information
Garant de la conception et de l’évolution du système d’information, cet architecte doit s’adapter en permanence aux innovations technologiques.
De l’analyse de l’existant à la réalisation du système
Analyser le système existant, comprendre les attentes des utilisateurs, les traduire en solution informatique puis participer à la réalisation du nouveau système, telles sont les principales étapes de l’activité d’un architecte de système d’information. Le cœur de sa mission, très technique, consiste à modéliser et à décomposer le système, ce qui lui permet de faire ensuite des choix en matière de matériel, de logiciels ou de progiciels. Il élabore ensuite un plan de développement ou d’intégration qu’il transmet au chef de projet. C’est sur cette base que vont travailler les développeurs et les intégrateurs.
Méthode, rigueur et adaptation
Impliquant une vision synthétique et globale des systèmes d’information, cette fonction requiert aussi une excellente connaissance du fonctionnement de l’entreprise, de ses métiers et de ses flux. Elle demande aussi de la rigueur, de la méthode ainsi que de bonnes capacités à s’adapter aux évolutions rapides.
Un regard expérimenté
Généralement, cette fonction est proposée à des informaticiens de niveau bac + 4/5 disposant de plusieurs années d’expérience : c’est un préalable indispensable pour acquérir une vision globale du système.
Devenir expert ou consultant
Une expérience à ce type de poste permet traditionnellement d’évoluer dans deux directions, soit vers l’expertise, soit vers le conseil.
Imaginer des systèmes flexibles
Les systèmes d’information sont hétérogènes et de plus en plus complexes : les applications se renouvellent sans cesse, notamment dans le domaine des réseaux et des télécoms. Désormais, c’est donc sur sa capacité à imaginer un système évolutif et flexible que l’on juge un architecte de système d’information.
Informaticien concepteur de jeux électroniques
Des premières phases de conception jusqu’au débuggage, l’informaticien concepteur de jeux électroniques intervient en effet dans toutes les phases de développement d’un nouveau jeu.
Au cœur du développement d’un jeu
L’informaticien concepteur de jeux électroniques, qu’on appelle plus souvent game designer, est au cœur du développement de tout nouveau jeu vidéo : chargé de déterminer le design et les règles du jeu, il doit également concevoir l’interface et les décors, imaginer les énigmes, définir les actions des personnages principaux… le tout en tenant compte de la cible visée et de la faisabilité informatique ! Cette mission implique des échanges permanents avec tous les membres de l’équipe, chef de projet, graphistes, animateurs, développeurs, sound designers ou testeurs, ce qui requiert des connaissances informatiques. Un informaticien concepteur de jeux électroniques doit avoir une vision prospective du secteur : il doit exercer une veille sur les produits de la concurrence et analyser les innovations.
Imagination, rigueur et qualités relationnelles
Déborder d’imagination, posséder une bonne culture générale et des qualités rédactionnelles, être capable de travailler en équipe et de s’adapter aux contraintes techniques : telles sont les principales qualités requises pour devenir un bon informaticien concepteur de jeux électroniques.
Des profils très variés
Il n’existe pas de formation spécifique au game design. Aussi trouve-t-on dans ce type de poste des profils particulièrement variés : des développeurs, des testeurs avec si possible une formation complémentaire de graphisme…
Travailler sur des jeux de plus en plus évolués
Pour un informaticien concepteur de jeux, pas de parcours balisé. En règle générale, l’évolution consiste à se voir confier des jeux dont les univers, les personnages et les actions sont de plus en plus compliqués. Mais il est aussi possible de prendre des responsabilités managériales au sein d’une société de conception de jeux vidéo.
Informaticien webdesigner
Dans la jungle du web, les sites qui allient originalité du design et simplicité de la navigation sont plébiscités par les internautes. Imaginer des sites web attractifs, c’est justement la mission de l’informaticien webdesigner.
Définir l’identité visuelle d’un site web
Travaillant dans une web agency, une SSII ou une entreprise utilisatrice, un informaticien webdesigner conçoit l’identité visuelle des sites internet. Sous la direction du webmaster, ce professionnel de l’internet définit une charte graphique, crée des boutons, des pictogrammes ou encore des bannières.
Il doit cependant maîtriser parfaitement le développement dans le domaine du web, les outils de programmation et les logiciels spécifiques (HTML, Flash, Java, Dreamweaver, ou encore Photoshop). Responsable du confort de navigation, il doit également déterminer l’ergonomie du site et bannir les solutions impliquant des temps de chargement trop longs, qui se soldent par la fuite des internautes…
Sens du relationnel et curiosité
C’est une fonction que l’on exerce souvent au sein d’une équipe qui comprend des infographistes et d’autres informaticiens, ce qui implique de bonnes qualités relationnelles. La curiosité et la capacité à s’autoformer à de nouveaux outils sont aussi indispensables dans un univers en perpétuelle évolution.
Bac + 2 minimum
Pour devenir informaticien webdesigner, il faut au minimum un diplôme de niveau bac+2. En règle générale, on recrute des BTS ou des DUT en informatique ayant suivi une formation complémentaire en graphisme.
Gérer ou créer
Cette expérience peut permettre d’accéder à des fonctions variées, par exemple celle de chef de projet web ou, pour ceux qui ont développé un vrai sens du graphisme, celle de directeur artistique.
Développeur
Travaillant dans une SSII, chez un éditeur de logiciel ou dans une entreprise utilisatrice, un développeur participe à la réalisation d’applications informatiques sous la direction d’un chef de projet.
Programmer mais aussi analyser les besoins des utilisateurs
On imagine parfois que la mission du développeur se résume à la programmation, c’est-à-dire à la production de lignes de codes. C’est en effet le cœur du travail du développeur, réalisé en suivant un cahier des charges (document détaillant les spécificités du programme informatique). Mais auparavant, le développeur doit participer à l’analyse afin de bien comprendre les besoins des utilisateurs et de mettre au point un plan de programmation. Par ailleurs, la mission du développeur ne s’arrête pas forcément à l’issue de la programmation : il participe en effet à la phase d’essai, prend en charge la formation des utilisateurs de l’application et peut même rédiger un guide d’utilisation. Par la suite, il peut intervenir pour effectuer des opérations de maintenance ou pour faire évoluer les programmes existants.
Rigueur et rapidité d’exécution
En plus de la maîtrise des langages de programmation, cette fonction implique de la rigueur, de l’organisation et le sens de la méthode. Le goût pour le travail en équipe et la rapidité d’exécution sont tout aussi indispensables, ainsi que la facilité à s’adapter à de nouveaux langages.
Techniciens expérimentés ou ingénieurs débutants
Accessible à des techniciens confirmés (titulaires d’un BTS ou un DUT informatique), ce type de poste est de plus en plus souvent confié à de jeunes diplômés bac + 4/5, issus d’écoles d’ingénieurs, titulaires d’un Master pro ou d’une MIAGE.
Coordonner le travail d’une équipe projet
Cette fonction constitue généralement une première étape dans le parcours professionnel d’un jeune informaticien. Elle permet de devenir ensuite chef de projet ou de se diriger vers des fonctions commerciales.
Responsable d’un système d’information métier
Le responsable d’un système d’information (SI) métier veille à la cohérence et aux bonnes performances du système d’information d’un des métiers de l’entreprise. Il en gère les évolutions dans le respect des orientations stratégiques.
Piloter les évolutions du système d’information métier
La mission principale du responsable de SI métier consiste à piloter les évolutions du système d’information dont il a la charge afin de l’optimiser. Pour atteindre son objectif, il doit tenir compte à la fois de la stratégie générale de l’entreprise et des spécificités des processus métiers. Au-delà de ces deux impératifs, il est garant de la performance du système tant en termes techniques qu’économiques. Veille technologique, évaluation des projets d’investissement en matière de SI, réingénierie, capitalisation des connaissances : autant de méthodes et de techniques auxquelles fait appel un responsable de SI métier. Enfin, il doit aussi anticiper les changements et évaluer au plus juste leurs impacts.
Des qualités relationnelles indispensables
Cette fonction demande d’excellentes qualités relationnelles (faculté de communication et d’écoute, sens de la pédagogie), de l’ouverture d’esprit ainsi que des capacités de négociation et de conviction.
Pour des informaticiens expérimentés
Cette fonction impose une excellente connaissance de l’entreprise, de ses activités comme de ses métiers. Ce qui explique qu’elle est généralement confiée à un collaborateur ayant un niveau bac+5 dans le domaine de l’informatique complété d’une dizaine d’années d’expérience dans le suivi de projets.
Évoluer vers des postes de haut niveau
Cette fonction permet d’évoluer vers des postes de responsabilité au sein de la direction des systèmes d’information, voire vers le conseil ou l’expertise.
Développer des systèmes et des produits informatiques et télécoms
Spécifications techniques d’une application, intégration de nouvelles fonctionnalités à un système existant, création d’un réseau ou d’un site Internet… Une fois la phase de conception achevée, tous les projets informatiques et télécoms impliquent une phase de développement, plus ou moins longue, plus ou moins complexe. S’il s’agit d’un projet de moindre ampleur, il peut être confié à un seul développeur. Mais généralement, c’est un travail réalisé par une équipe de techniciens et d’ingénieurs, sous la conduite d’un chef de projet. Et leur mission ne s’arrête pas à l’issue de la programmation : ils participent aux tests, à la mise en place du système, sans oublier la formation des utilisateurs.
Informaticien concepteur de jeux électroniques
Des premières phases de conception jusqu’au débuggage, l’informaticien concepteur de jeux électroniques intervient en effet dans toutes les phases de développement d’un nouveau jeu.
Au cœur du développement d’un jeu
L’informaticien concepteur de jeux électroniques, qu’on appelle plus souvent game designer, est au cœur du développement de tout nouveau jeu vidéo : chargé de déterminer le design et les règles du jeu, il doit également concevoir l’interface et les décors, imaginer les énigmes, définir les actions des personnages principaux… le tout en tenant compte de la cible visée et de la faisabilité informatique ! Cette mission implique des échanges permanents avec tous les membres de l’équipe, chef de projet, graphistes, animateurs, développeurs, sound designers ou testeurs, ce qui requiert des connaissances informatiques. Un informaticien concepteur de jeux électroniques doit avoir une vision prospective du secteur : il doit exercer une veille sur les produits de la concurrence et analyser les innovations.
Imagination, rigueur et qualités relationnelles
Déborder d’imagination, posséder une bonne culture générale et des qualités rédactionnelles, être capable de travailler en équipe et de s’adapter aux contraintes techniques : telles sont les principales qualités requises pour devenir un bon informaticien concepteur de jeux électroniques.
Des profils très variés
Il n’existe pas de formation spécifique au game design. Aussi trouve-t-on dans ce type de poste des profils particulièrement variés : des développeurs, des testeurs avec si possible une formation complémentaire de graphisme…
Travailler sur des jeux de plus en plus évolués
Pour un informaticien concepteur de jeux, pas de parcours balisé. En règle générale, l’évolution consiste à se voir confier des jeux dont les univers, les personnages et les actions sont de plus en plus compliqués. Mais il est aussi possible de prendre des responsabilités managériales au sein d’une société de conception de jeux vidéo.
Informaticien webdesigner
Dans la jungle du web, les sites qui allient originalité du design et simplicité de la navigation sont plébiscités par les internautes. Imaginer des sites web attractifs, c’est justement la mission de l’informaticien webdesigner.
Définir l’identité visuelle d’un site web
Travaillant dans une web agency, une SSII ou une entreprise utilisatrice, un informaticien webdesigner conçoit l’identité visuelle des sites internet. Sous la direction du webmaster, ce professionnel de l’internet définit une charte graphique, crée des boutons, des pictogrammes ou encore des bannières.
Il doit cependant maîtriser parfaitement le développement dans le domaine du web, les outils de programmation et les logiciels spécifiques (HTML, Flash, Java, Dreamweaver, ou encore Photoshop). Responsable du confort de navigation, il doit également déterminer l’ergonomie du site et bannir les solutions impliquant des temps de chargement trop longs, qui se soldent par la fuite des internautes…
Sens du relationnel et curiosité
C’est une fonction que l’on exerce souvent au sein d’une équipe qui comprend des infographistes et d’autres informaticiens, ce qui implique de bonnes qualités relationnelles. La curiosité et la capacité à s’autoformer à de nouveaux outils sont aussi indispensables dans un univers en perpétuelle évolution.
Bac + 2 minimum
Pour devenir informaticien webdesigner, il faut au minimum un diplôme de niveau bac+2. En règle générale, on recrute des BTS ou des DUT en informatique ayant suivi une formation complémentaire en graphisme.
Gérer ou créer
Cette expérience peut permettre d’accéder à des fonctions variées, par exemple celle de chef de projet web ou, pour ceux qui ont développé un vrai sens du graphisme, celle de directeur artistique.
Développeur
Travaillant dans une SSII, chez un éditeur de logiciel ou dans une entreprise utilisatrice, un développeur participe à la réalisation d’applications informatiques sous la direction d’un chef de projet.
Programmer mais aussi analyser les besoins des utilisateurs
On imagine parfois que la mission du développeur se résume à la programmation, c’est-à-dire à la production de lignes de codes. C’est en effet le cœur du travail du développeur, réalisé en suivant un cahier des charges (document détaillant les spécificités du programme informatique). Mais auparavant, le développeur doit participer à l’analyse afin de bien comprendre les besoins des utilisateurs et de mettre au point un plan de programmation. Par ailleurs, la mission du développeur ne s’arrête pas forcément à l’issue de la programmation : il participe en effet à la phase d’essai, prend en charge la formation des utilisateurs de l’application et peut même rédiger un guide d’utilisation. Par la suite, il peut intervenir pour effectuer des opérations de maintenance ou pour faire évoluer les programmes existants.
Rigueur et rapidité d’exécution
En plus de la maîtrise des langages de programmation, cette fonction implique de la rigueur, de l’organisation et le sens de la méthode. Le goût pour le travail en équipe et la rapidité d’exécution sont tout aussi indispensables, ainsi que la facilité à s’adapter à de nouveaux langages.
Techniciens expérimentés ou ingénieurs débutants
Accessible à des techniciens confirmés (titulaires d’un BTS ou un DUT informatique), ce type de poste est de plus en plus souvent confié à de jeunes diplômés bac + 4/5, issus d’écoles d’ingénieurs, titulaires d’un Master pro ou d’une MIAGE.
Coordonner le travail d’une équipe projet
Cette fonction constitue généralement une première étape dans le parcours professionnel d’un jeune informaticien. Elle permet de devenir ensuite chef de projet ou de se diriger vers des fonctions commerciales.
Ingénieur de construction de réseaux
Avec l’explosion de la téléphonie mobile et la nécessité d’améliorer la couverture des réseaux, le métier d’ingénieur de construction de réseaux offre des opportunités nouvelles. La mission de ce professionnel du terrain ? Organiser puis superviser la construction des réseaux de télécommunication.
Superviser l’installation d’un réseau de télécommunication
Le métier d’ingénieur de construction de réseaux, qui se situe à la frontière des télécommunications et des travaux publics, est spécifique aux opérateurs de téléphonie, mais peut également s’exercer dans des entreprises spécialisées dans l’installation de réseaux. Cette fonction, qui consiste à planifier puis à superviser l’implantation ou l’extension d’un réseau, comporte plusieurs phases : rédaction d’un cahier des charges, étude de terrain, choix d’implantation des relais et des pylônes, choix des câbles, achat du matériel puis enfin implantation et déploiement sur le terrain.
Travail d’équipe et aptitude au management
Outre d’excellentes connaissances techniques, cette fonction implique le goût du travail en équipe et, pour ceux qui interviennent sur des chantiers conséquents, une aptitude au management. Ce métier nécessite donc des déplacements fréquents sur les chantiers.
Sur le terrain, avantage aux expérimentés
Pour ce type de poste, les entreprises recrutent à la fois des débutants et des expérimentés, le plus souvent diplômés d’une école de télécommunications ou de travaux publics. Toutefois, les attributions varieront en fonction de l’expérience : tandis que les débutants participeront plutôt à la phase d’étude, les ingénieurs expérimentés se consacreront aux opérations de suivi de construction proprement dite.
Superviser des chantiers importants
Après quelques années, il est possible de se voir confier la direction de chantiers de plus en plus importants, mais aussi de s’éloigner du terrain pour prendre des responsabilités dans le domaine du management.
Ingénieur déploiement de réseaux
Du dimensionnement initial à l’extension du réseau, un ingénieur de réseau mobile conçoit et met en place des réseaux de télécommunication, qu’ils soient grand public ou privés, civils ou militaires. Il travaille le plus souvent chez un opérateur ou, plus rarement, chez un constructeur.
Mettre en place un réseau de télécommunications
La mission d’un ingénieur réseau est très vaste puisqu’elle peut aller de la définition de la structure du réseau jusqu’à son optimisation. En règle générale, et notamment lorsque le réseau est important, les différentes phases sont réparties entre différents ingénieurs. La première phase, qu’on appelle le dimensionnement, consiste à définir la structure du réseau en fonction des exigences de l’opérateur (capacité, couverture…), à évaluer les équipements, les ressources nécessaires et les coûts qu’ils induisent.
La planification constitue la deuxième phase : il s’agit de définir la couverture, de planifier les fréquences et de choisir les équipements les plus adaptés. Ensuite intervient le déploiement qui consiste à arrêter la liste des sites en fonction de critères de performance radio, dans le respect des règles d’urbanisme et de la réglementation télécom, et à ajuster le plan de fréquences. Cela permet de paramétrer les équipements et de procéder à leur mise en activité. L’optimisation représente la dernière étape : en fonction du trafic, il faut déterminer les ajustements nécessaires sur le plan de la qualité des liaisons, de la capacité du réseau et des équipements. Ensuite, en fonction de l’augmentation du nombre d’utilisateurs du réseau, l’ingénieur déploiement de réseau peut être amené à étudier les possibilités d’extension du réseau.
Réactivité et goût du travail d’équipe
Outre de bonnes connaissances en télécommunications et équipements, cette fonction implique une bonne réactivité et un véritable intérêt pour les questions techniques. Au-delà, il faut avoir de l’ouverture d’esprit et apprécier le travail d’équipe.
Pour les jeunes ingénieurs
Ce type de métier s’adresse à de jeunes ingénieurs télécoms disposant d’une première expérience, voire à des débutants.
Devenir chef de projet ou consultant
Cette fonction permet d’acquérir rapidement une vue d’ensemble sur la réalisation et le fonctionnement d’un réseau. Cela permet d’évoluer vers des postes de chef de projet, le conseil, voire l’expertise technique.
Ingénieur développement de composants
Travaillant chez un fabricant de matériel électronique, un ingénieur développement des composants conçoit des circuits intégrés spécifiques.
Mettre au point des circuits intégrés non standard
Afin de maîtriser les coûts de conception et de production, les fabricants de matériel de télécommunications utilisent le plus souvent possible des circuits intégrés standard. Certaines fonctionnalités requièrent cependant des développements spécifiques. C’est dans ce cas qu’intervient un ingénieur développement des composants : sa mission consiste à mettre au point des circuits intégrés non standard qu’on appelle aussi ASIC (application specific integrated circuit). Une fois la phase de conception terminée, il travaille en collaboration étroite avec un fabricant qui va réaliser l’empreinte du circuit, produire une présérie, effectuer des tests…
Rigueur et travail d’équipe
Nécessitant un intérêt pour le travail de laboratoire, cette fonction demande de la rigueur et du goût pour le travail d’équipe.
Pour de jeunes ingénieurs
Pour cette fonction, la préférence des entreprises va aux diplômés d’écoles d’ingénieurs en électronique ou en télécommunications, débutants ou plus expérimentés, ayant de bonnes connaissances en architecture des processeurs.
Une voie vers l’expertise
Par essence, ce métier conduit ceux qui l’exercent vers la spécialisation : l’évolution logique consiste donc à devenir expert. Mais on peut aussi se diriger vers le management de laboratoires de recherche.
Ingénieur développement logiciels
Travaillant plus souvent dans une SSII spécialisée que chez un constructeur ou un opérateur de télécoms, un ingénieur développement logiciels est chargé de développer des systèmes en temps réel.
Programmer des systèmes en temps réel
La fonction d’ingénieur développement logiciels s’impose dans la conception de produits télécoms high tech ou de systèmes électroniques. Travaillant au sein d’une équipe qui comprend des architectes systèmes et des experts des méthodes logicielles, un ingénieur développement logiciels est chargé d’analyser et de programmer des systèmes de télécommunication en temps réel, en respectant les spécifications définies préalablement. Il participe ensuite à la phase de tests et éventuellement à la rédaction de la documentation technique.
Autonomie et rigueur
Cette fonction, dans laquelle l’aspect technique prédomine, requiert de l’autonomie et de la rigueur dans la gestion des délais et des coûts et le respect des méthodologies.
Un niveau bac+5 s’impose
Cette fonction peut être confiée à un débutant, mais les exigences en matière de formation initiale sont élevées : le niveau bac+5 s’avère en effet indispensable, qu’il s’agisse d’un diplôme d’une école d’ingénieurs (spécialisée en télécommunications ou en informatique) ou d’un Master pro.
Ingénieur développement matériel électronique
L’ingénieur développement matériel participe à la définition technique puis au développement de matériel électronique.
Définir des solutions techniques et matérielles
Travaillant chez un constructeur de matériel électronique, un ingénieur de développement matériel peut exercer son activité dans différents domaines : les équipements de réseau (antennes, systèmes de propagation des données…), les matériels professionnels (centraux…), les équipements grand public (téléphones mobiles…) et les systèmes électroniques (radars, systèmes de guidage…).
Dans tous les cas, les grandes lignes de sa mission sont identiques : en respectant les spécifications de l’architecte matériel, il doit définir les solutions techniques, choisissant par exemple entre circuits intégrés standards ou spécifiques. Dans le cas de systèmes complexes, il doit également définir l’interface entre les sous-systèmes. Il participe ensuite au développement au sein d’une équipe qui comprend des ingénieurs développement des composants ainsi que des ingénieurs intégration et validation.
Rigueur et travail d’équipe
Demandant une grande rigueur, cette fonction implique de bonnes capacités à opérer des choix techniques et budgétaires ainsi qu’un intérêt pour le travail d’équipe.
Pour des spécialistes des fréquences
Pour ce métier de base des télécommunications qui connaît un nouvel essor avec le développement des appareils nomades, les constructeurs recrutent des ingénieurs de niveau bac+5 possédant une première expérience qui leur aura conféré une bonne culture technique. Les spécialistes des transmissions sont particulièrement recherchés.
Vers l’expertise ou le conseil
L’expérience acquise à cette fonction permet d’évoluer vers le conseil ou l’expertise dans des domaines pointus, par exemple celui des matériels pour les réseaux cellulaires, mais aussi vers l’architecture ou l’ingénierie de systèmes.
Ingénieur intégration
Travaillant chez un constructeur, un opérateur de télécommunications ou une SSII, un ingénieur intégration est chargé d’assembler les différents développements d’un nouveau produit (logiciel ou matériel).
Intégrer les différents développements
Sur les projets dont le développement est relativement simple, l’intégration est généralement réalisée par les développeurs eux-mêmes. Mais, dans des cas de plus en plus nombreux, la complexité grandissante des systèmes logiciels ou matériels implique le recours à des spécialistes de l’intégration. La mission d’un ingénieur intégration consiste à rassembler les différents éléments de développement sur une plate-forme d’intégration. Cette tâche repose sur une importante phase de tests respectant une méthodologie et des procédures rigoureuses : spécification, planification, réalisation, bilan.
Il s’agit notamment de vérifier la compatibilité entre les différents éléments, logiciels, matériels ou systèmes. Une fois les tests effectués, l’ingénieur intégration remédie aux bugs et aux erreurs, en étroite collaboration avec l’équipe de développement. Bien souvent, il lui revient de superviser la qualification du produit. Par la suite, il peut être associé à la conception des nouvelles versions des produits sur lesquels il est intervenu initialement.
Sens du détail et qualités relationnelles
Le sens du travail de précision, la rigueur, le goût pour les questions techniques et la résistance au stress sont indispensables pour s’épanouir dans cette fonction. Un sens du relationnel s’impose également pour obtenir facilement des réponses à certaines questions très techniques ou pour faire valoir son point de vue sur certains aspects du développement.
Pour des ingénieurs expérimentés
Le niveau requis dépend de la complexité du produit : cette fonction est parfois proposée à de jeunes professionnels disposant d’une première expérience dans le développement, mais le plus souvent à des professionnels expérimentés.
Des possibilités d’évolution variées
Une expérience à ce poste donne une bonne vision des différentes étapes du développement d’un produit, ce qui permet d’envisager différentes évolutions vers l’architecture ou le management de projet.
Ingénieur qualité méthodes
Pour les entreprises, une démarche qualité constitue l’assurance que leurs produits ou services suivent un processus de développement maîtrisé. L’ingénieur qualité/méthodes contribue au respect de cette démarche.
Définir des normes et veiller à leur respect
Un ingénieur qualité a pour mission principale de faire respecter une démarche qualité. Il est donc chargé de mettre en place un ensemble de procédures qualité, généralistes ou spécifiques à l’informatique, puis de veiller à leur respect en réalisant des audits réguliers. Au-delà, c’est aussi à lui d’informer les collaborateurs de l’entreprise sur ces normes et de les convaincre de leur bien-fondé. Dans la plupart des entreprises informatiques, un ingénieur qualité est également responsable des méthodes. Une fonction qui consiste à établir un diagnostic complet des méthodes utilisées puis à mettre en place une meilleure organisation du travail.
Rigueur et sens de la pédagogie
Dans l’exercice de sa fonction, un ingénieur qualité doit conjuguer rigueur, organisation et méthode. En outre, les qualités relationnelles, qui n’excluent pas une certaine force de caractère sont indispensables pour « faire » et donc faire appliquer les procédures qu’il met en place.
Une bonne expérience du développement
En règle générale, les entreprises recrutent pour ce type de poste des informaticiens de niveau bac + 4/5 disposant déjà d’une expérience dans le développement ou les études et déjà familiarisés avec les normes ISO 9000 ou le modèle CMMi.
Devenir un expert en qualité
Quelques années dans cette fonction peuvent permettre de se diriger vers la conduite de projet. Mais il est aussi possible de se spécialiser dans la qualité afin d’accéder à un poste de responsable qualité, de consultant ou d’expert.
Ingénieur validation
Extérieur à l’équipe de développement, un ingénieur validation est chargé de vérifier qu’un logiciel, un équipement ou un système est conforme aux spécifications initiales.
Vérifier que le produit respecte les spécifications d’origine
En règle générale, un ingénieur validation exerce son activité chez un constructeur de systèmes électroniques, un opérateur de télécommunications ou une société de services, nettement plus rarement dans une entreprise utilisatrice développant ses propres logiciels. Sa mission consiste à s’assurer qu’à l’issue de la phase de développement, le produit respecte les spécifications techniques définies à l’origine du projet.
Pour mener à bien cette mission, un cadre méthodologique s’impose : l’ingénieur validation doit avant tout établir un plan de validation, définir les tests nécessaires et mettre en place des procédures de recettage. Ce cadre lui permettra de mettre à jour les problèmes et de faire effectuer les correctifs nécessaires par l’équipe de développement. Sa mission se conclura généralement par la rédaction d’un rapport de validation, mais on peut aussi lui confier d’autres missions : par exemple, c’est lui qui sera chargé de constituer un dossier dans le cadre d’une demande de certification. Selon la complexité des projets, un ingénieur validation travaille seul ou en équipe.
De la rigueur et des qualités relationnelles
Outre des connaissances techniques indispensables, la fonction d’ingénieur validation implique une grande rigueur, une bonne organisation et de la méthode. Elle demande également des qualités relationnelles ainsi que des capacités rédactionnelles.
Une fonction ouverte aux jeunes ingénieurs
Pour cette fonction, les entreprises recrutent de jeunes ingénieurs, parfois débutants mais le plus souvent possédant une première expérience d’un ou deux ans dans le développement des produits qu’ils seront amenés à valider.
Des opportunités d’évolution variées
Une telle expérience permet d’orienter sa carrière dans différentes directions : le développement, le management de projet ou encore les méthodes ou la qualité.
Intégrateur web
Travaillant au sein d’une Web agency ou d’une SSII, un intégrateur HTML assemble les différents éléments qui vont donner naissance à un site Internet, qu’il s’agisse de textes, d’images, d’animations ou de son.
Réunir les fichiers qui vont composer un site Web
Intervenant au sein d’une équipe de développement de sites Internet, l’intégrateur HTML a pour mission de réunir puis d’assembler les différents éléments qui vont composer un site, de la mise en page générale jusqu’aux animations. Le plus souvent, il est associé à la phase de réflexion technique qui précède le début du développement et est animé par le chef de projet.
Quant à l’intégration proprement dite, elle n’intervient qu’une fois le développement des différents éléments terminé. En fonction de son expérience et de ses compétences, mais aussi de la taille des sites à créer, l’intégrateur aura des attributions plus ou moins larges : de la simple exécution jusqu’à des interventions sur l’ergonomie ou le design du site. Il peut aussi être amené à assister les développeurs et les infographistes au cours du développement en les conseillant en matière de format ou de taille des fichiers, de compression…
Autonomie, rigueur et capacités d’adaptation
Demandant à la fois de l’autonomie et du goût pour le travail en équipe, la fonction requiert aussi une grande rigueur, des capacités d’adaptation ainsi qu’une bonne rapidité d’exécution. Elle implique aussi un intérêt pour les innovations car les outils évoluent en permanence.
Pour les jeunes informaticiens
Pour ce type de poste, on recrute généralement de jeunes informaticiens débutants, à partir du niveau bac+2, ayant une sensibilité artistique et maîtrisant parfaitement les principaux langages du Web : en plus de la maîtrise du HTML, il faut être capable d’utiliser les différents langages de développement et les technologies de publication Web (Flash, Director, DHTML, XML, ASP, SQL, Java, Javascript, PHP…).
De multiples possibilités d’évoluer
Ce métier, qui constitue une voie d’entrée dans l’univers du Web, permet d’évoluer dans différentes directions, en fonction de ses aspirations : développement, management de projet, direction artistique, communication ou commercial…
Paramétreur de progiciels
Travaillant dans une SSII, chez un éditeur de logiciels, un paramétreur de progiciels a pour mission d’intégrer de nouveaux progiciels à un système existant.
De l’analyse à la réalisation des interfaces
Augmentation de l’usage des progiciels, évolutions technologiques de plus en plus rapides, obsolescence accélérée des applications sont autant de phénomènes qui donnent une importance croissante au paramétrage. La première étape de la mission d’un paramétreur de progiciels consiste à analyser les besoins en interfaces afin d’adapter le progiciel (on parle plus souvent d’ERP, pour enterprise resource planning) aux autres éléments du système d’information (applications diverses, bases de données…). Ensuite, il doit réaliser des tests avant de participer à la réalisation des interfaces nécessaires. Enfin, il peut être amené à intervenir sur les supports de formation des utilisateurs.
Rigueur et méthode
Impliquant une bonne compréhension de l’entreprise et des attentes des utilisateurs, ce métier demande de la rigueur et un grand sens de la méthode.
Niveau bac+2/3
Pour remplir cette mission, on recherche généralement des techniciens titulaires d’un DUT ou d’un BTS informatique, ayant une première expérience. Et, comme dans ce domaine la double compétence est appréciée, une compétence fonctionnelle sera la bienvenue.
Devenir technicien dans d’autres domaines
Cette fonction assez spécifique permet d’évoluer vers l’administration de données ou la formation au progiciel.
Rédacteur technique
La mission du rédacteur technique ? Rendre l’installation et l’utilisation d’un nouvel outil, matériel ou logiciel, la plus simple possible, quelle que soit sa complexité.
Rédiger une documentation claire
La rédaction d’un manuel technique, concernant un progiciel par exemple, pourrait sembler secondaire. Et pourtant… un document bien rédigé peut épargner des centaines, voire des milliers d’appels, au constructeur ou à l’éditeur, soit une économie en temps et en argent non négligeable ! Comment installer le produit, comment l’utiliser, quels sont les incidents les plus fréquents, comment y remédier soi-même : ce sont les quelques chapitres auxquels doit s’atteler un rédacteur technique. Parfois confiée aux développeurs, la rédaction de documentations et de didacticiels (papier, off line ou on line) tend à devenir une véritable spécialité et répond à des normes de plus en plus précises.
Se mettre à la place des utilisateurs
Évidemment, cette fonction implique d’excellentes qualités rédactionnelles, mais également des facultés d’analyse et d’imagination, indispensables pour identifier les attentes des utilisateurs, sans oublier le sens de la pédagogie.
Des profils variés
Les parcours des rédacteurs techniques sont très divers. On recherche le plus souvent des techniciens ou des ingénieurs ayant des facilités rédactionnelles. La maîtrise de l’anglais est indispensable vu que beaucoup de documents traitant de l’informatique sont écrits dans la langue de Shakespeare.
Vers le packaging technique
Cette fonction permet de se diriger vers le packaging technique (qui englobe tout ce qui est mis en œuvre pour installer et utiliser un produit), voire vers des fonctions marketing. Elle peut aussi permettre d’évoluer vers la formation des utilisateurs.
Webmaster
Un webmaster a pour mission de faire vivre un site Internet ou Intranet. Cette fonction recouvre des réalités diverses. Selon les cas, elle sera technique, éditoriale, voire les deux.
Faire vivre un site Web
Un webmaster est présent dès la naissance d’un site : il en définit son architecture, ses rubriques et supervise sa mise en place. Ensuite, il a une mission plutôt technique consistant à veiller au bon fonctionnement du site et à assurer sa mise à jour. Sa mission comporte une part importante de relationnel : il anime et coordonne le travail des graphistes, des webdesigners et des développeurs web et gère les relations avec les partenaires techniques.
La veille technologique constitue aussi un élément important de son activité. Mais un webmaster peut également avoir des activités éditoriales. Dans ce cas, il est responsable du contenu du site, ce qui implique qu’il rédige des articles, qu’il en commande à des rédacteurs en interne ou à des journalistes pigistes, qu’il crée de nouvelles rubriques, réponde aux e-mails… S’il s’occupe d’un intranet ou d’un site institutionnel, le webmaster a le rôle d’un chef de projet : il sollicite les correspondants des différents services pour actualiser les rubriques et proposer des solutions toujours plus attrayantes pour les utilisateurs du site.
Aimer le travail en équipe
Avant tout, cette fonction demande une grande aisance relationnelle et le goût du travail en équipe. Mais elle réclame aussi de la rigueur, de l’autonomie et une aptitude à la coordination et à l’animation d’équipes pluridisciplinaires.
Un recrutement ouvert
Qu’elle soit d’ordre technique ou éditoriale, la fonction de webmaster impose un sens artistique développé ainsi que la maîtrise d’outils incontournables du Web comme HTML, JavaScript, Dreamweaver ou Flash. Selon les cas, on recrute de jeunes informaticiens, des diplômés d’école de commerce ou encore des universitaires.
De vastes possibilités d’évolution
En fonction de sa formation, les possibilités d’évolution d’un webmaster sont diverses. Il peut par exemple se diriger vers la coordination de projet.
Conduire un projet informatique
Les projets informatiques ou télécoms font appel à des compétences multiples et doivent être menés dans des délais stricts en respectant un budget estimé au plus juste. Une problématique qui implique une organisation sans faille, nécessitant d’anticiper les risques et d’y remédier par avance. D’où l’importance du chef de projet qui, au quotidien, a la responsabilité de l’avancement de tout ou partie d’un projet. Quant au directeur de projet, il supervise le déroulement dans ses aspects les plus stratégiques, en particulier dans les relations avec le client.
Directeur de projet(s)
Un directeur de projet(s) supervise l’avancement d’un ou de plusieurs projets. Conseiller les chefs de projet, rassurer les clients, négocier avec les sous-traitants… telles sont quelques-unes de ses missions.
De la négociation à l’achèvement du projet
Travaillant dans une SSII ou au sein d’une grande entreprise, un directeur de projet est avant tout un gestionnaire de haut vol capable de piloter un ou plusieurs projets, de la phase de négociation préalable à la signature du contrat jusqu’à l’achèvement du projet en passant par le choix des ressources, le management d’une ou de plusieurs équipes de développement, la mise en place de procédures destinées à respecter le budget et les délais. Le projet achevé, il prend part à la mise en place opérationnelle. Un directeur de projet doit avoir une vision d’ensemble et être capable d’insérer les projets qu’il supervise dans une stratégie d’ensemble.
Un négociateur qui sait décider
Aptitudes à la négociation, sens du relationnel, capacités à manager et à décider… pour assumer les différentes facettes de sa mission, un directeur de projet doit cumuler de nombreuses qualités.
Une grande expérience exigée
Ce type de poste ne s’adresse pas aux jeunes diplômés : non seulement il faut être titulaire d’un diplôme de niveau bac + 5 mais en outre, mieux vaut avoir déjà une dizaine d’années d’expérience, de chef de projet par exemple, pour réussir dans cette fonction qui requiert de nombreuses compétences.
Vers le sommet
En soi, ce poste peut constituer le sommet d’une vie professionnelle. Mais il peut aussi ouvrir les portes de la direction d’une entreprise.
Chef de projet
Au sein d’une entreprise utilisatrice ou d’une SSII, un chef de projet est un authentique chef d’orchestre : chargé d’animer une équipe plus ou moins importante, il est responsable au quotidien de l’avancement d’un projet et donc de la satisfaction de son client.
Mener un projet à son terme
L’intervention d’un chef de projet commence dès la phase d’étude : elle va lui permettre de déterminer le temps nécessaire à la réalisation du projet, le budget qu’il faut lui affecter ainsi que la composition et l’organisation de l’équipe de développement. Une fois le projet en route, le chef de projet coordonne le travail des différents intervenants, adaptant le planning en fonction de l’avancement. Au quotidien, il est l’interlocuteur principal du commanditaire : s’il travaille dans une entreprise utilisatrice, il s’agit d’une direction, d’un ou de plusieurs services. S’il travaille dans une SSII, il travaille sur une mission donnée pour le compte d’une entreprise cliente. Dans tous les cas, il n’y a qu’un objectif : terminer le projet dans les délais sans avoir dépassé le budget, le tout en ayant répondu aux attentes du client ! Ensuite, il participe à la mise en place, procédant si nécessaire à des améliorations.
Etre organisé, savoir manager
En plus de solides connaissances techniques, ce poste demande de la rigueur, de la méthode et une excellente organisation. Indispensable aussi, d’excellentes qualités relationnelles ainsi que la capacité à encadrer et à motiver son équipe.
Après environ cinq ans d’expérience
Ce type de poste n’est pas proposé aux débutants car il nécessite des compétences variées et un sens de la communication développé. En revanche, il est tout à fait accessible après une première expérience réussie dans le développement, par exemple.
Un avenir ouvert
Quelques années dans cette fonction offrent des possibilités d’évolution étendues : un chef de projet peut se voir confier des projets de plus en plus importants, de plus en plus complexes. Mais il peut aussi choisir de devenir directeur de projet, ingénieur d’affaires, consultant, voire expert… Le choix est vaste !
Conseiller et expertiser
Rôle stratégique de l’informatique et complexité grandissante des systèmes d’information : ces deux réalités expliquent le caractère essentiel de la mission des consultants et des experts. Leur expérience, leur capacité à prendre du recul, leurs compétences en matière de technologie et d’organisation se révèlent indispensables lorsqu’il s’agit de concevoir ou de faire évoluer un système d’information : c’est à eux qu’il revient de préconiser les solutions techniques ou organisationnelles les mieux adaptées.
Auditeur informatique
Diagnostiquer et analyser les systèmes d’informations afin de les rendre plus efficaces c’est-à-dire adaptés aux besoins de l’entreprise et des utilisateurs, telle est le coeur de la mission d’un auditeur informatique.
Analyser les systèmes d’information
Améliorer la sécurité des systèmes, garantir la qualité des informations transmises, tels sont les principaux objectifs d’un auditeur travaillant dans le département informatique d’une entreprise. Pour remplir cette mission, il effectue une analyse régulière des systèmes d’information, une phase indispensable pour identifier les améliorations à apporter. Ensuite, il doit suivre et accompagner la mise en place de ses préconisations. Il peut également contribuer à l’élaboration de la politique de sécurité informatique et participer à la veille technologique.
Ecoute et capacités d’analyse
Une vision globale, de bonnes capacités d’écoute et de communication s’avèrent indispensables, tout comme l’aptitude à l’analyse et à la synthèse.
Bac +4/5 requis
La demande des entreprises est exigeante : elles recrutent notamment des diplômés d’écoles d’ingénieurs, d’universités (Master pro MIAGE, Systèmes d’Information ou Audit et conseil…) ou d’écoles de commerce ayant suivi un 3ème cycle en informatique.
Evoluer vers la sécurité
Quelques années à cette fonction permettent d’évoluer vers un poste d’encadrement dans une DSI ou éventuellement vers le conseil ou l’expertise dans le domaine de la sécurité informatique.Auditeur
Conseil en assistance à maîtrise d’ouvrage
La mission de ce consultant est très spécifique : elle consiste à aider ses clients à faire les choix les plus judicieux, qu’il s’agisse de produits ou de services.
Accompagner un client dans la réalisation d’un projet
Travaillant au sein d’une entreprise utilisatrice, dans une SSII ou un cabinet de consulting, le conseil en assistance à maîtrise d’ouvrage accompagne son client (une direction fonctionnelle ou opérationnelle) dans la réalisation d’un projet, du cahier des charges jusqu’à la mise en route. Sa mission comporte différentes phases : aider les utilisateurs à exprimer leurs besoins, réaliser les études préalables et les analyses d’opportunité, étudier la faisabilité économique et technologique, définir les conditions de réception finale, rédiger le cahier des charges, examiner les réponses à l’appel d’offres puis suivre les équipes chargées du développement et superviser la phase de recette.
Capacité d’analyse et disponibilité
Amené à conduire un projet et capable de négocier, un consultant assistant à maîtrise d’ouvrage doit déployer d’autres qualités : il doit en effet faire preuve d’une grande capacité d’analyse et de synthèse, de bonnes facultés d’écoute et de communication et savoir se montrer disponible. Il doit aussi être capable de gérer les situations conflictuelles.
Pour des informaticiens expérimentés
Ce métier nécessite une culture technologique importante ainsi qu’une bonne connaissance des produits et services disponibles, une bonne connaissance des besoins du maître d’ouvrage et des utilisateurs et une compréhension de l’environnement concurrentiel de l’entreprise, ce qui explique qu’il ne soit pas confié à des débutants. Le plus souvent, les entreprises recherchent des informaticiens ayant une dizaine d’années d’expérience dans un domaine technique ou commercial.
Vers le management, le commercial ou l’expertise
Ce métier offre l’opportunité de multiplier les contacts avec les utilisateurs finaux et donc de bien identifier leurs attentes et leurs besoins. Il contribue également à développer les qualités relationnelles et la force de conviction. Résultat, l’éventail des possibilités d’évolution est vaste : postes de management (par exemple directeur de projet), fonctions commerciales dans une SSII ou chez un éditeur de logiciels… Spécialiste d’un métier, l’assistant à maîtrise d’ouvrage peut aussi choisir d’intégrer une entreprise utilisatrice en tant qu’expert.
Consultant communication et réseaux
Évaluer les équipements en télécommunications et transmission de données, définir l’architecture d’un réseau, choisir des matériels, des standards ou des protocoles… telles sont les principales activités d’un consultant en communication et réseaux.
Déterminer l’architecture du réseau
Avec l’explosion des outils conjuguant informatique et communication, le recours à des consultants en communication et réseaux devient de plus en plus courant, tant dans les grandes entreprises que chez les opérateurs de télécommunications, les constructeurs de systèmes en télécommunications et les SSII. Si l’activité principale de cet expert consiste à déterminer l’architecture du réseau, il doit également superviser le déploiement des nouvelles solutions : nouveau standard ou protocole, liaisons extranet mais aussi mise en place de centres d’appels, d’intranet, de systèmes de messagerie…
Par ailleurs, il conseille et assiste les équipes chargées de la maintenance et de l’exploitation lorsque surviennent des dysfonctionnements complexes. Enfin, il doit consacrer une partie de son temps à faire de la veille afin d’anticiper les évolutions des outils et des besoins en matière de communication, de sécurité des réseaux, voire de cryptographie.
Adaptabilité et goût pour la veille technologique
Rigueur, facilité d’adaptation, qualités relationnelles, capacités de négociation : telles sont quelques-unes des qualités indispensables pour mener à bien les missions d’un expert en communication et réseaux. La fonction demande en outre un intérêt certain pour la veille technologique.
Pour des ingénieurs expérimentés
Ce poste est souvent proposé à des ingénieurs qui ont acquis une expérience de plusieurs années dans les domaines du développement, de l’exploitation de réseaux ou de la maintenance.
Différentes possibilités d’évolution
Ce domaine d’expertise permet d’évoluer dans plusieurs directions : les plus passionnés pourront approfondir leur expertise, les autres se voir confier la responsabilité d’une équipe d’experts ou encore devenir conseil de haut niveau en stratégie de télécommunication.
Consultant en Gestion de la Relation Client (GRC)
Les outils de CRM (customer relashionship management) ont pour objectif d’analyser toutes les données disponibles sur les clients afin de les fidéliser en établissant avec eux la relation la plus personnalisée possible. La mission d’un consultant spécialisé dans ce domaine consiste à accompagner les entreprises dans le choix et la mise en œuvre d’outils de CRM.
Aider les entreprises à fidéliser leur clientèle
Depuis de nombreuses années, les entreprises ont mis en place des outils destinés à analyser le comportement de leurs clients et à cibler leurs attentes. Le développement des systèmes d’information et les performances sans cesse accrues des applications ont permis l’émergence d’outils de CRM (en français gestion de la relation client, ou GRC) qui croisent toutes les données disponibles dans les systèmes d’information d’une entreprise et en tirent des informations sur le comportement des consommateurs.
Le développement du Web a permis de mettre au point des ciblages encore plus personnalisés, par le biais notamment de la technologie push. Travaillant dans une SSII, un cabinet conseil spécialisé ou chez un éditeur de progiciels spécialisés en CRM, un consultant en CRM intervient auprès d’entreprises souhaitant mettre en place de nouveaux outils de gestion de la relation client. Il est chargé de mener une réflexion stratégique sur les besoins et les objectifs du client, d’analyser le système informatique existant, puis de préconiser des solutions. Il est ensuite chargé de superviser leur développement et leur déploiement, sans oublier la formation des utilisateurs.
Qualités d’écoute et sens du client
Cette fonction demande les qualités classiques d’un consultant : goût pour les contacts, qualité d’écoute, facultés d’analyse, capacités à appréhender un projet dans sa globalité, facultés d’adaptation, sens du service…
Un niveau bac+4/5 et une première expérience s’imposent
Pour postuler à ce type de poste, il est nécessaire de posséder une formation supérieure (en règle générale, on recherche des diplômés d’écoles de commerce ou d’ingénieurs) et d’avoir une première expérience de quelques années. Maîtriser des progiciels dédiés au CRM et avoir des compétences fonctionnelles dans les domaines du marketing et de la vente constituera évidemment un atout supplémentaire.
Différentes possibilités d’évolution
L’évolution classique consiste à se voir confier des missions de plus en plus importantes, voire à manager une équipe de consultants, ou encore à se diriger vers l’expertise. Mais il est aussi possible d’être recruté par une entreprise utilisatrice en tant que responsable de la gestion de la relation client.
Consultant e-business
Qu’elles soient B to C ou B to B, les relations commerciales en ligne reposent sur des règles spécifiques. D’où la nécessité de faire appel à des consultants pour la mise en place de projets e-business.
Accompagner la stratégie e-business du client
Travaillant au sein d’une SSII ou d’une Web agency, la mission d’un consultant e-business consiste à accompagner les entreprises souhaitant utiliser l’Internet comme outil commercial. Une fois les besoins identifiés, il propose des solutions techniques et organisationnelles en vue de dynamiser la politique commerciale. Ensuite, il participe à la conception et à la mise en place de solutions Internet ou e-business : création de sites vitrines, procédures de commandes en ligne, ASP… Ce qui implique qu’il intervient à la fois sur des dimensions stratégiques de l’entreprise (marketing, business plan…), sur le design et le contenu éditorial des sites, mais également sur les aspects techniques du projet.
Qualités relationnelles et force de conviction
Cette fonction demande des compétences en matière de vente et de marketing et une excellente connaissance des métiers et de la stratégie commerciale de l’entreprise cliente. Elle nécessite aussi une bonne communication écrite et orale, des qualités d’analyse, de synthèse et de la force de conviction.
Bac+4/5 au minimum
Demandant une bonne connaissance du fonctionnement des entreprises, ce métier est proposé à des professionnels expérimentés ainsi qu’aux titulaires d’un diplôme de troisièmes cycles spécialisés dans le e-business et le commerce électronique, pour des postes de consultant junior.
Des missions de plus en plus importantes
L’évolution naturelle consiste à prendre en charge des missions d’importance croissante, voire à superviser le travail de plusieurs consultants. Les plus expérimentés pourront devenir responsable e-business d’une entreprise utilisatrice.
Consultant en e-learning
Assister ses clients, qu’il s’agisse d’entreprises ou d’organismes de formation, dans la conception et la réalisation de programmes de formation à distance, telle est la mission du consultant en e-learning.
Imaginer des formations adaptées
Sans multimédia, pas de e-learning, puisque cette méthode de formation s’appuie sur des réseaux (Internet, intranet ou extranet). Grâce à eux, il est en effet possible de suivre une formation à distance, en autoformation ou sous la conduite d’un formateur, de manière individuelle et collective. Particularité de cette méthode, les stagiaires peuvent choisir leur rythme de progression et la fréquence des sessions de formation : c’est ce qu’on appelle le mode asynchrone (le mode synchrone consistant en des rendez-vous fixés à l’avance).
Cette formule s’avère particulièrement adaptée aux contraintes des entreprises, notamment en termes de gestion de planning, et qui connaît un développement notable. Dans ce contexte, le rôle d’un consultant en e-learning qui travaille au sein d’un organisme de formation, d’un cabinet conseil spécialisé ou d’une SSII comprend de multiples facettes qui peuvent être à la fois techniques et pédagogiques : étude de faisabilité et d’opportunité, rédaction du cahier des charges, aide aux choix techniques, définition des contenus, élaboration de plans de formation, définition du système d’évaluation, suivi des résultats et de l’impact sur les stagiaires.
Répondre aux attentes des clients
Capable de prendre du recul, à l’écoute des attentes des clients et de la problématique des utilisateurs, un consultant en e-learning doit aussi posséder un bon sens de la pédagogie et faire preuve d’une grande rigueur.
Une formation supérieure s’impose
Selon que la fonction sera orientée vers l’aspect technique ou pédagogique, les entreprises recruteront soit des ingénieurs ayant une première expérience significative dans le domaine du e-learning ou un spécialiste de la formation possédant des connaissances dans le domaine du développement d’outils dédiés à cette spécialité.
Différentes évolutions possibles
Pas d’évolution type pour un consultant en e-learning : celui-ci peut en effet se voir confier des missions d’une complexité grandissante, ou intégrer le service formation d’une grande entreprise utilisatrice.
Consultant en conduite du changement
Accompagner les évolutions stratégiques des entreprises en termes d’organisation, de système d’information et de compétences, telle est la tâche qui incombe à ce consultant travaillant généralement au sein d’un cabinet de conseil ou d’une SSII.
Anticiper et accompagner les changements
Un consultant en conduite du changement intervient lors d’un changement de stratégie ou de marché, lors de l’introduction de nouveaux outils ou encore au moment de la fusion de deux entreprises. Sa mission se déroule en plusieurs étapes : d’une part, il analyse les évolutions naturelles ou nécessaires de l’entreprise, de sa structure, de son organisation et de ses compétences et, d’autre part, mesure l’impact des évolutions des systèmes d’information sur l’organisation et le travail des utilisateurs.
Ensuite, il doit définir les mesures nécessaires à l’accompagnement du changement, qu’il s’agisse d’organisation du travail, de management et de communication, de recrutement, de formation ou de mobilité. Son objectif final consiste à obtenir une adéquation entre les compétences humaines et les systèmes d’information. Cette mission s’appuie sur un dialogue avec les opérationnels et demande une bonne connaissance des fonctions, des métiers et des postes des utilisateurs concernés.
Qualités relationnelles et méthode
Ce métier, qui consiste à accompagner des changements et parfois même des bouleversements dans le fonctionnement de l’entreprise, implique des capacités de négociation ainsi qu’une une importante ouverture d’esprit, de grandes facultés d’écoute et de communication et de la méthode.
Un poste pour des ingénieurs expérimentés
Pour occuper cette fonction, les recruteurs recherchent des ingénieurs expérimentés ayant une bonne connaissance du fonctionnement d’un système d’information et des comportements ainsi qu’une vision d’ensemble des différentes activités d’une entreprise. Une formation au management social et aux ressources humaines constitue un atout supplémentaire.
Prendre la tête d’une direction formation ou qualité
L’évolution classique consiste à se voir confier des missions de plus en plus importantes, voire à chapeauter une équipe de consultants. Il est aussi possible de saisir d’autres opportunités, par exemple prendre la tête d’une direction de la formation, d’une direction qualité, d’une direction des systèmes d’information ou encore se diriger vers le conseil en stratégie.
Consultant en organisation des systèmes d’information
Travaillant généralement dans une SSII ou un cabinet de conseil, un consultant en organisation participant à l’amélioration de la stratégie et de l’organisation de l’entreprise. Il émet des préconisations en matière d’architecture et d’évolution des systèmes d’information.
Des améliorations au service de la compétitivité
Les changements d’organisation dans une entreprise ont un impact sur le système d’information. Tout comme les évolutions du système d’information ont des conséquences sur l’organisation. La mission d’un consultant en organisation consiste d’abord à analyser les organisations, les « procédures métiers » et les flux d’information en tenant compte des changements pour les utilisateurs, de la nouvelle donne en matière de sécurité, de l’impact sur la politique de gestion de la relation client ou la logistique.
Cette démarche s’appuie sur un dialogue avec les collaborateurs des services impliqués et demande une excellente connaissance des métiers de l’entreprise et une parfaite maîtrise des technologies, par exemple celles liées à l’Internet (bases de données, e-procurement, e-logistique…). La phase suivante consiste à proposer des changements, tant en matière d’organisation que de système d’information, dont la finalité est l’amélioration de la compétitivité.
Une aisance relationnelle
Ce poste demande une aisance relationnelle certaine, de bonnes facultés d’écoute et de communication, ainsi que des capacités d’analyse et de synthèse. De l’organisation et un bon sens de la méthode s’avèrent tout aussi indispensables.
Bac+5 requis
Pour ce type de poste, les entreprises recherchent des professionnels ayant plusieurs années d’expérience, diplômés d’une école d’ingénieur généraliste, d’une grande école de commerce ou encore titulaires d’un DESS.
Des missions d’importance croissante
Une des évolutions naturelles pour un consultant consiste à se voir confier des missions de plus en plus complexes, voire à prendre la direction d’une équipe de consultants. Il peut aussi se voir proposer un poste de directeur des systèmes d’information.
Expert en sécurité informatique
Travaillant généralement dans une SSII, un expert en sécurité informatique a pour mission d’évaluer le niveau de vulnérabilité des systèmes d’information de ses clients et de proposer des solutions pour les sécuriser.
Identifier les maillons faibles
Une politique sécurité n’a de sens que si elle couvre la globalité du système d’information puisque dans les faits, c’est la fiabilité de son maillon le plus faible qui permet de s’assurer du degré de sécurité général d’un système. Ce qui explique qu’au cours de son diagnostic, un expert cherche avant tout à identifier les points faibles. Son analyse terminée, il doit proposer des solutions pour sécuriser le système. Il peut être épaulé dans sa mission par ce qu’on appelle parfois des « hackers éthiques » : ce sont des professionnels de l’intrusion qui ont pour mission de déceler les failles des systèmes d’information.
Vision globale et anticipation
En plus de connaissances techniques très pointues (normes de sécurité, protocoles réseaux et internet…), ce métier implique une vision synthétique et globale des systèmes d’information. Il requiert aussi de la rigueur, d’excellentes capacités d’anticipation, une aptitude toute particulière à entretenir ses compétences et une grande probité intellectuelle.
Un poste pour expérimenté
En règle générale, on recherche des informaticiens expérimentés ayant une connaissance « terrain » du développement système et de l’administration de réseaux. Mais il peut aussi arriver que l’on recrute de jeunes diplômés de très haut niveau, spécialisés dans le domaine de la sécurité.
Approfondir son expertise
Ce poste permet d’évoluer dans plusieurs directions : les plus passionnés approfondiront leur expertise, les autres pourront se voir confier la responsabilité d’une équipe d’experts ou se diriger vers la direction d’un système d’information.
Consultant en technologies
Travaillant au sein de sociétés de services informatiques, les consultants en technologies partagent une expertise pointue avec des entreprises clientes menant des projets de recherche et développement ambitieux.
Participer à des projets high-tech
C’est le plus souvent dans des domaines où la recherche joue un rôle prépondérant et où les innovations sont constantes que le conseil en technologie se développe le plus rapidement. Parmi les terrains de prédilection de cette spécialité encore récente, on trouve notamment les technologies de l’information et de la communication, la chimie, l’optique et l’optronique, les biotechnologies, l’aéronautique et l’espace. Dans ce cadre, les consultants en technologie sont amenés à faire profiter de leur expertise pointue des entreprises clientes souhaitant mener à bien des projets complexes (par exemple, une plate-forme de développement logiciel pour décodeur de télévision numérique, un système pour le maintien en conditions opérationnelles d’un réseau de communication militaire, un simulateur de vol).
Leur mission débute généralement dès la phase de spécifications pour se terminer par les tests et la validation. Lors de ses missions de haut niveau qui s’apparentent à d’authentiques partenariats, le consultant exerce la plus grande partie de son activité chez le client, souvent au sein même de son équipe de recherche et développement.
Rigueur et goût pour le travail d’équipe
Cette fonction implique une grande rigueur, un goût pour le travail en équipe et le partage des informations. Elle demande également des capacités de conviction ainsi qu’une curiosité de tous les instants pour l’innovation.
Haut niveau exigé
Pour ce type de poste, les SSII accordent la préférence à des profils à fort potentiel, principalement à des diplômés de grandes écoles d’ingénieurs ou à des universitaires de haut niveau (DESS, DEA, MIAGE). Quelques années d’expérience sont le plus souvent exigées.
Devenir expert
En accumulant de l’expérience, un consultant en technologie peut se voir confier des missions de plus en plus complexes. Il peut se diriger vers l’expertise technique ou encore vers des activités de recherche, par exemple au sein d’une entreprise de pointe.
Consultant ERP
Outils de gestion standard, les ERP (ou PGI en français) sont de plus en plus utilisés par les entreprises. Pour faire leur choix, ces dernières sont conseillées par un consultant ERP travaillant le plus souvent dans une SSII chez un éditeur de logiciel ou des sociétés de conseil en organisation.
Choisir le bon ERP
Les ERP (enterprise ressources planning, qu’on traduit en français par progiciels de gestion intégrés ou PGI) font désormais partie intégrante d’une gestion d’entreprise efficace. Le choix du bon ERP constitue donc un véritable enjeu : il est aisé de trouver un ERP qui réponde aux besoins de l’entreprise, encore faut-il qu’il ne s’agisse pas d’un outil surdimensionné. Conseiller une entreprise sur le choix du bon outil et accompagner son implantation dans le système d’information, c’est justement le rôle du consultant ERP. Après une phase d’audit et d’analyse, il propose la solution qu’il juge la plus adaptée, en tenant compte des enjeux propres à l’entreprise et des besoins des utilisateurs. Ensuite, il supervise l’installation de l’ERP retenu.
Aptitudes à l’analyse et goût pour les contacts
En plus des compétences techniques, cette fonction demande de grandes capacités d’analyse et de synthèse. Il faut également apprécier les contacts et le dialogue. Enfin, il faut conjuguer diplomatie et sens de la persuasion pour convaincre le client de retenir la solution proposée.
Une bonne culture des SI
Ce type de poste s’adresse principalement à des diplômés d’écoles d’ingénieurs ou de commerce et des titulaires d’un master pro possédant une expérience qui leur a permis d’acquérir une bonne culture des systèmes d’information ainsi qu’une bonne connaissance d’un secteur d’activité ou d’un métier (l’assurance, l’industrie, la distribution…).
Des missions d’importance croissante
L’évolution classique consiste à se voir confier des missions de plus en plus importantes, voire à chapeauter une équipe de consultants.
Consultant fonctionnel
Travaillant généralement chez un éditeur de logiciels ou dans une SSII, un consultant fonctionnel remplit des missions de conseil dans la mise en place d’applications dédiées à une fonction de l’entreprise.
Superviser la mise en place d’applications
Les finances, la gestion des ressources humaines, la production, la logistique (SCM), la gestion de la relation client (CRM)… toutes les fonctions de l’entreprise peuvent être gérées par des applications informatiques. La mission d’un consultant fonctionnel consiste à superviser la mise en place d’applications. Comme les autres consultants, un consultant fonctionnel doit donc analyser les besoins des utilisateurs et les formaliser avant de proposer les solutions les mieux adaptées. Il participe ensuite à la mise en œuvre, supervisant notamment le paramétrage ainsi que le déploiement. Sa mission comprend en outre des activités de support et de formation.
Qualités relationnelles, organisation et adaptabilité
En plus d’une bonne connaissance de la fonction, cette activité demande avant tout des qualités relationnelles, en particulier le goût du contact client et une bonne qualité d’écoute. Elle requiert une grande autonomie, une bonne organisation ainsi que des capacités d’adaptation.
Pour les diplômés d’écoles de commerce ou d’ingénieurs
Pour ce type de poste, on recherche en général des titulaires d’une formation bac+5, et principalement des diplômés d’écoles de commerce ou d’ingénieurs. Par ailleurs, une première d’expérience (entre deux et cinq ans) est souvent nécessaire.
Différentes possibilités d’évolution
L’évolution classique consiste à se voir confier des missions de plus en plus importantes et à manager une équipe de consultants, ou encore à se diriger vers l’expertise. Néanmooins, il est possible d’être recruté par une entreprise utilisatrice en tant que spécialiste d’une fonction précise : le SCM, le CRM…
Consultant informatique
La mission d’un consultant consiste à proposer des solutions techniques et/ou organisationnelles, à un client souhaitant faire évoluer son système d’information.
Répondre à la problématique du client
Généralement, les consultants exercent leur activité au sein d’une SSII, d’une société de conseil ou en libéral. Le plus souvent aussi, ils ont un domaine d’expertise, une technologie, un secteur (banque, assurance, distribution…) ou une fonction (production, marketing, commercial…). Leur mission peut se diviser en trois grandes étapes : d’abord, aider les utilisateurs à formaliser leurs attentes en procédant à l’analyse de l’existant. La deuxième phase consiste à proposer la solution la mieux adaptée à la problématique du client, ce qui implique une excellente connaissance de l’entreprise, de ses métiers, mais aussi de la concurrence, des évolutions technologiques… Lors de la dernière phase, il accompagnera la réalisation du projet.
Des qualité relationnelles indispensables
Cette fonction requiert d’abord une grande ouverture d’esprit, des facultés d’observation, voire d’enquête. Au-delà, elle implique une bonne communication écrite et orale, des qualités d’analyse, de synthèse et de conviction.
La nécessité de l’expérience
Ce métier, qui demande un certain recul et une bonne connaissance du fonctionnement des entreprises, est proposé à des professionnels expérimentés, souvent des ingénieurs, ayant de préférence une double compétence.
Evoluer vers le management
L’évolution naturelle consiste à prendre en charge des missions d’importance croissante puis à devenir consultant senior : une tâche qui consistera à superviser le travail de plusieurs consultants junior et comprendra une part de prospection commerciale.
Gérer et exploiter les systèmes d’information et les réseaux
La gestion et l’exploitation, deux fonctions qui contribuent à assurer le bon fonctionnement des systèmes d’information et des réseaux d’une entreprise. Des missions qui mobilisent des professionnels aux profils très variés, des techniciens jusqu’aux ingénieurs : responsable d’exploitation, administrateur de bases de données, technicien réseau, ingénieur sécurité… tous concourent, à des niveaux divers, à la bonne marche du système, des équipements ou des réseaux. Ce qui implique certaines contraintes (notamment des jours d’astreinte) pour assurer un fonctionnement permanent et un niveau de service maximum.
Les activités de gestion et d’exploitation peuvent être réalisées en interne (c’est-à-dire dans un service informatique propre à l’entreprise) ou confiées, en totalité ou en partie, comme c’est de plus en plus souvent le cas, à une société de services.
Administrateur de bases de données
Dans une entreprise, les bases de données constituent souvent un concentré d’informations capitales. La fonction d’administrateur consiste à les gérer et à en garantir la disponibilité en anticipant les évolutions nécessaires.
Assurer un accès permanent aux données
Fichier clients, catalogue de tarifs, état des stocks, informations comptables, fonds documentaires… autant de données qui évoluent sans cesse et qui doivent fonctionner avec différents programmes informatiques et pouvoir être utilisées par des utilisateurs divers. La fonction de l’administrateur consiste d’abord à garantir une disponibilité permanente des informations et ensuite à faire évoluer les bases de données. Une mission qui s’effectue souvent en collaboration avec la direction des systèmes d’information.
Analyse et réactivité
Des capacités d’analyse et d’anticipation, beaucoup de rigueur, de la réactivité et du sang-froid, telles sont les qualités indispensables pour exercer cette fonction. Mais il faut aussi être ouvert aux autres afin de bien comprendre les attentes des utilisateurs et être doté d’un bon esprit de synthèse pour y répondre au mieux.
Un niveau de qualification qui augmente
Pour ce type de poste, on recrute de plus en plus des diplômés de niveau bac + 4/5 ayant une bonne expérience dans le développement.
Vers l’architecture et le management
A priori, l’expérience acquise à ce poste permet d’évoluer naturellement vers l’architecture de bases de données. Mais elle peut permettre de se diriger vers le management de projet ou, pourquoi pas, vers un poste de responsable des systèmes d’information.
Des bases de plus en plus complexes à gérer
L’ouverture des systèmes d’information et le partage de données avec des partenaires rend l’administration de bases de données de plus en plus complexe, notamment en matière de sécurité, et implique une bonne connaissance du secteur et des métiers. Souvent stratégique, cette fonction implique désormais une veille technologique importante.
Analyste d’exploitation
Sous la direction du responsable d’exploitation, l’analyste ou ingénieur d’exploitation veille au bon fonctionnement d’un système informatique.
Assurer une exploitation informatique de qualité
Garant de l’exploitation informatique, l’analyste d’exploitation participe à l’intégration de nouveaux matériels et de logiciels au système existant. Il est donc amené à procéder à des tests avant de les installer. Au jour le jour, ce technicien s’assure du bon fonctionnement du système grâce à différentes procédures : planification, réalisation des sauvegardes… Au-delà du suivi, il doit aussi gérer les incidents d’exploitation et assurer des opérations de maintenance. Ce qui implique certaines obligations, notamment des jours d’astreinte.
Rigueur et organisation
Cette fonction implique un grand sens de l’organisation et de la méthode. Il faut en plus avoir de bonnes capacités d’adaptation et faire preuve de réactivité.
Un niveau de recrutement varié
Selon le niveau de complexité du système, de l’architecture et des réseaux, le niveau d’exigence des entreprises varie. Mais en règle générale, on propose ce type de poste à de jeune diplômés, à partir de bac + 2. Le niveau requis peut être plus élevé, en fonction du degré de complexité des systèmes.
Une demande moins forte
Regroupement des serveurs, réduction du nombre de centres d’exploitation : ces deux tendances contribuent à réduire le nombre des recrutements dans cette spécialité.
Ingénieur déploiement de réseaux
Du dimensionnement initial à l’extension du réseau, un ingénieur de réseau mobile conçoit et met en place des réseaux de télécommunication, qu’ils soient grand public ou privés, civils ou militaires. Il travaille le plus souvent chez un opérateur ou, plus rarement, chez un constructeur.
Mettre en place un réseau de télécommunications
La mission d’un ingénieur réseau est très vaste puisqu’elle peut aller de la définition de la structure du réseau jusqu’à son optimisation. En règle générale, et notamment lorsque le réseau est important, les différentes phases sont réparties entre différents ingénieurs. La première phase, qu’on appelle le dimensionnement, consiste à définir la structure du réseau en fonction des exigences de l’opérateur (capacité, couverture…), à évaluer les équipements, les ressources nécessaires et les coûts qu’ils induisent.
La planification constitue la deuxième phase : il s’agit de définir la couverture, de planifier les fréquences et de choisir les équipements les plus adaptés. Ensuite intervient le déploiement qui consiste à arrêter la liste des sites en fonction de critères de performance radio, dans le respect des règles d’urbanisme et de la réglementation télécom, et à ajuster le plan de fréquences. Cela permet de paramétrer les équipements et de procéder à leur mise en activité. L’optimisation représente la dernière étape : en fonction du trafic, il faut déterminer les ajustements nécessaires sur le plan de la qualité des liaisons, de la capacité du réseau et des équipements. Ensuite, en fonction de l’augmentation du nombre d’utilisateurs du réseau, l’ingénieur déploiement de réseau peut être amené à étudier les possibilités d’extension du réseau.
Réactivité et goût du travail d’équipe
Outre de bonnes connaissances en télécommunications et équipements, cette fonction implique une bonne réactivité et un véritable intérêt pour les questions techniques. Au-delà, il faut avoir de l’ouverture d’esprit et apprécier le travail d’équipe.
Pour les jeunes ingénieurs
Ce type de métier s’adresse à de jeunes ingénieurs télécoms disposant d’une première expérience, voire à des débutants.
Devenir chef de projet ou consultant
Cette fonction permet d’acquérir rapidement une vue d’ensemble sur la réalisation et le fonctionnement d’un réseau. Cela permet d’évoluer vers des postes de chef de projet, le conseil, voire l’expertise technique.
Ingénieur systèmes et réseaux
Travaillant dans une entreprise utilisatrice ou au sein d’une SSII, un ingénieur système est responsable de l’implantation de matériels, de logiciels ou de périphériques nouveaux.
Intégrer les évolutions du système
La mission principale d’un ingénieur système consiste à mettre en place des systèmes d’exploitation, des réseaux et des logiciels de base puis d’en assurer la maintenance. Avec l’ouverture grandissante des systèmes vers l’extérieur et le développement d’outils de CRM ou de SCM, l’ingénieur système a vu sa mission prendre un relief nouveau dans la mesure où il doit gérer l’hétérogénéité des systèmes.
L’ingénieur système doit aussi assurer une veille technologique permanente afin d’anticiper les grandes évolutions des systèmes et des réseaux et, dans le même but, entretenir des relations régulières avec les constructeurs et les éditeurs de logiciels.
Rigueur et bon relationnel
En plus d’une bonne compréhension du fonctionnement de l’entreprise, ce métier demande de la rigueur et de la méthode. Il requiert aussi un bon relationnel et des capacités d’adaptation.
Niveau bac+5
Pour ce type de poste, le choix des entreprises se porte sur de jeunes ingénieurs ou des titulaires d’un Master pro en informatique orienté système.
Vers l’architecture ou le conseil
Après quelques années d’expérience, un ingénieur système peut se diriger vers un poste d’architecte système ou de consultant, vers la qualité et la sécurité, ou encore vers une DSI.
Responsable de trafic
Pour de nombreux sites Web, la publicité constitue l’unique source de revenu. C’est le responsable de trafic qui coordonne la mise en ligne des campagnes publicitaires.
Planifier les e-campagnes de pub
La première partie de l’activité d’un responsable de trafic consiste à planifier les campagnes publicitaires du site, qui peuvent prendre différentes formes, depuis les classiques bandeaux jusqu’aux skyscrapers en passant par les pop-up et les expand banners. Concrètement, c’est lui qui organise la succession des campagnes, met en ligne puis retire les bandeaux… Au-delà, le responsable de trafic doit suivre l’audience du site et l’analyser afin d’établir des données qui pourront servir à convaincre les annonceurs d’acheter de l’espace. Il peut également être amené à transmettre aux webplanners les éléments nécessaires à l’optimisation de leurs plans médias.
Etre organisé
Cette fonction demande de l’organisation, des capacités d’analyse ainsi qu’un bon sens relationnel.
Connaître les logiciels dédiés au Web
Ce métier ne nécessite pas de compétences en informatique, mais implique des connaissances de base dans le domaine des logiciels dédiés au Web, de la publicité en ligne, sans oublier quelques notions élémentaires de publicité tout court.
Travailler en Web agency
Selon les cas, un responsable de trafic peut se diriger vers différentes voies, par exemple la vente d’espaces dans une régie publicitaire ou le Web planning au sein d’une Web agency.
Webmaster
Un webmaster a pour mission de faire vivre un site Internet ou Intranet. Cette fonction recouvre des réalités diverses. Selon les cas, elle sera technique, éditoriale, voire les deux.
Faire vivre un site Web
Un webmaster est présent dès la naissance d’un site : il en définit son architecture, ses rubriques et supervise sa mise en place. Ensuite, il a une mission plutôt technique consistant à veiller au bon fonctionnement du site et à assurer sa mise à jour. Sa mission comporte une part importante de relationnel : il anime et coordonne le travail des graphistes, des webdesigners et des développeurs web et gère les relations avec les partenaires techniques.
La veille technologique constitue aussi un élément important de son activité. Mais un webmaster peut également avoir des activités éditoriales. Dans ce cas, il est responsable du contenu du site, ce qui implique qu’il rédige des articles, qu’il en commande à des rédacteurs en interne ou à des journalistes pigistes, qu’il crée de nouvelles rubriques, réponde aux e-mails… S’il s’occupe d’un intranet ou d’un site institutionnel, le webmaster a le rôle d’un chef de projet : il sollicite les correspondants des différents services pour actualiser les rubriques et proposer des solutions toujours plus attrayantes pour les utilisateurs du site.
Aimer le travail en équipe
Avant tout, cette fonction demande une grande aisance relationnelle et le goût du travail en équipe. Mais elle réclame aussi de la rigueur, de l’autonomie et une aptitude à la coordination et à l’animation d’équipes pluridisciplinaires.
Un recrutement ouvert
Qu’elle soit d’ordre technique ou éditoriale, la fonction de webmaster impose un sens artistique développé ainsi que la maîtrise d’outils incontournables du Web comme HTML, JavaScript, Dreamweaver ou Flash. Selon les cas, on recrute de jeunes informaticiens, des diplômés d’école de commerce ou encore des universitaires.
De vastes possibilités d’évolution
En fonction de sa formation, les possibilités d’évolution d’un webmaster sont diverses. Il peut par exemple se diriger vers la coordination de projet.
Administrateur de réseau
Les réseaux sont de plus en plus nombreux, toujours plus complexes, interconnectés et ouverts sur l’extérieur. Le rôle de l’administrateur consiste à gérer un réseau pour permettre un fonctionnement optimal.
Gérer un réseau et le faire évoluer
Lorsque le réseau est déjà installé et en fonctionnement, l’administrateur est chargé de garantir un accès permanent et une qualité de service constante. Au quotidien, il assure le suivi du réseau : il définit des procédures et les fait connaître aux utilisateurs, gère les mots de passe, prend en charge le suivi des sauvegardes et résout les éventuels incidents qui peuvent survenir. Au-delà, il anticipe les évolutions technologiques et peut aussi être chargé d’intégrer de nouveaux outils et de concevoir des extensions. S’il travaille dans une SSII, l’administrateur est également amené à intervenir dès la conception du réseau du client. Il participe alors à l’analyse des besoins du client qu’il formalise avant de participer à la réalisation du réseau.
A l’écoute des utilisateurs
Ce poste demande des capacités d’écoute, indispensable pour cerner les attentes des utilisateurs, mais aussi une certaine force de persuasion. Il implique aussi de la rigueur, de la méthode et de bonnes facultés d’adaptation. Sang-froid et réactivité constituent aussi des atouts, notamment lorsqu’il faut faire face à des incidents ou des pannes.
Après quelques années d’expérience
Evolution naturelle pour le technicien réseau, ce type de poste, qui demande une bonne connaissance des différents environnements informatiques, peut être proposé à des diplômés de niveau bac + 2/3 en informatique disposant de quelques années d’expérience dans le domaine de l’exploitation ou du support.
Des possibilités d’évolution
Une expérience de plusieurs années dans cette spécialité peut ouvrir de larges perspectives, par exemple vers l’expertise ou le technique-commercial.
Gestionnaire de parc informatique
En fonction de la taille de son entreprise, le gestionnaire de parc peut aussi être administrateur de réseau, chargé de la maintenance ou encore de la formation des utilisateurs… Dans une grande entreprise, il sera principalement responsable de la gestion du parc micro-informatique.
Gérer un parc et le faire évoluer
Rattaché à la direction informatique, le gestionnaire de parc informatique est avant tout responsable du bon fonctionnement de l’ensemble du parc informatique, micro-ordinateurs, imprimantes, scanners, logiciels… Une tâche particulièrement prenante dans la mesure où les équipements sont hétérogènes et les innovations permanentes. Il faut donc non seulement gérer l’existant mais aussi faire évoluer le parc en tenant compte des besoins exprimés par les utilisateurs et du budget alloué. Au-delà, le gestionnaire micro est responsable de l’achat de matériel nouveau. Il est ensuite chargé de le tester et de l’installer, voire d’assurer la formation des utilisateurs.
S’organiser, écouter, anticiper
Cette fonction implique une excellente organisation et de bonnes capacités d’anticipation. Dans les entreprises importantes, le relationnel est essentiel : le gestionnaire est en effet en rapport avec la direction et les utilisateurs – dont il faut parfois modérer l’impatience – et les fournisseurs. Des prédispositions au management sont également requises puisqu’il peut être amené à encadrer une équipe de techniciens.
Profils variables selon la taille du parc
Les pré-requis professionnels varient en fonction de la taille de l’entreprise, de l’importance et de la complexité de son parc informatique. Selon les cas, on recrute donc de jeunes diplômés en informatique de bac + 2/3 avec une première expérience dans la maintenance jusqu’à bac + 4/5.
Evoluer vers un poste de responsabilité
Avec les années, ce poste permet d’acquérir une excellente connaissance du système informatique et des activités de l’entreprise. Grâce à cette vision transversale, il est envisageable d’accéder à des postes à responsabilité (gestion d’un parc plus important, achats informatique…).
Ingénieur sécurité
Les informations stockées dans les systèmes informatiques ou transitant par les réseaux sont de plus en plus nombreuses et confidentielles… la tâche d’un ingénieur sécurité consiste à mettre en place tous les éléments nécessaires à la protection de ces données.
Préserver l’intégrité des informations
On entend souvent parler des virus ou des tentatives d’intrusion des hackers (pirates informatiques) : les mettre en échec, c’est justement une des missions de l’ingénieur sécurité, qui est directement rattaché à la direction des systèmes d’information. Au-delà, il contribue à garantir la disponibilité du système d’information, préserver l’intégrité et la confidentialité des informations ou encore assurer la sécurité des transactions électroniques.
Chargé de définir la politique de sécurité, il doit ensuite suivre sa mise en œuvre. De plus en plus, il est associé à tous les développements touchant aux systèmes d’information. Grâce à une veille constante, il propose les évolutions nécessaires pour maintenir le meilleur niveau de sécurité possible. Il doit aussi sensibiliser l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise aux enjeux de la sécurité.
Rigueur et vision globale
Cette fonction demande de la rigueur, de bonnes capacités d’anticipation ainsi qu’un bon relationnel. Elle implique aussi une vision globale du système d’information.
Un poste pour expérimentés
Ce type de poste, qui requiert de grandes connaissances techniques, s’adresse à des titulaires d’une formation de niveau bac + 5, avec de préférence une spécialisation dans le domaine de la sécurité informatique et quelques années d’expérience.
Une voie vers l’expertise
La sécurité s’imposant comme un enjeu stratégique, l’expérience d’un ingénieur sécurité permet d’évoluer dans différentes directions, par exemple, l’expertise ou encore la tête d’un service informatique.
Une spécialité qui recrute
La communication en temps réel, avec les clients et les fournisseurs, implique une large ouverture des réseaux et des systèmes informatiques vers l’extérieur. Conséquence : il faut renforcer la sécurité, ce qui explique que cette spécialité soit très demandée, tant dans les entreprises utilisatrices que dans les SSII.
Responsable d’exploitation
Assisté par l’équipe qu’il dirige, le responsable d’exploitation est garant du bon fonctionnement de la « production » informatique d’une entreprise.
Le responsable de la production informatique
Fin connaisseur de l’architecture et du fonctionnement du système d’information de l’entreprise, le responsable d’exploitation dirige l’ensemble des moyens de production informatique. Garant de la fiabilité du système et de la sécurité des données, il supervise aussi la sauvegarde des données, la maintenance des matériels, des logiciels techniques et des réseaux.
Par ailleurs, grâce à une importante activité de veille, il doit anticiper les évolutions technologiques. Pour mener à bien ces différentes tâches, il est assisté par l’équipe d’exploitation dont il coordonne l’action. En outre, il doit pouvoir être joint en permanence dans le cas d’un incident dans l’exploitation.
Etre organisé et réactif
En plus d’une grande connaissance des systèmes informatiques, cette fonction requiert de bonnes méthodes de management et une grande organisation. Homme de communication, le responsable d’exploitation doit être doté de bonnes capacités d’adaptation et de réaction.
Après plusieurs années d’expérience
Cette fonction s’adresse à des titulaires d’un diplôme de niveau bac + 4/5 possédant déjà plusieurs années d’expérience dans le domaine de l’exploitation ou du développement.
Une ouverture vers des postes de direction
Selon la taille de l’entreprise, cette fonction permet d’évoluer vers des postes de management et de direction : responsable d’un service informatique, directeur des systèmes d’information…
Technicien réseau
Un technicien réseau est avant tout chargé de veiller au bon fonctionnement quotidien d’un réseau. Mais il peut aussi participer à d’autres missions.
Veiller au bon fonctionnement du réseau
Travaillant sous la direction d’un administrateur de réseau, le technicien réseau a pour activité principale la prévention des dysfonctionnements d’un ou de plusieurs réseaux. Cette mission peut revêtir plusieurs formes : surveillance du réseau, réalisation de tests réguliers, simulation d’incidents et, bien entendu, intervention rapide en cas de panne. S’il ne participe pas directement aux phases de conception, ce technicien est souvent chargé de l’installation de nouvelles extensions. Il peut aussi être amené à commander des lignes à un opérateur télécom, du matériel, des câbles ou des appareils…
Réactivité et goût du contact
Comme toutes les fonctions de maintenance, ce métier implique une grande réactivité, le goût du contact et des qualités relationnelles. Comme il existe de nombreux types de réseaux, les capacités d’adaptation constituent un atout pour évoluer.
Un BTS ou un DUT
Pour ce type de fonction, les entreprises recherchent généralement des diplômés de niveau bac + 2 en informatique, BTS ou DUT.
Evoluer vers un poste de responsable
Quelques années d’expérience à ce poste permettent d’évoluer vers les fonctions d’administrateur réseau ou de responsable micro réseaux.
Former, accompagner et assister les utilisateurs et les clients
S’adapter à un nouvel ordinateur, découvrir les fonctionnalités d’une application tout juste installée, se retrouver confronté à une panne d’imprimante… S’il est un domaine où les utilisateurs peuvent se retrouver complètement dépassés, c’est bien celui de l’informatique ! Ce qui implique le recours à des services d’assistance, dont un grand nombre sont accessibles à distance, grâce au téléphone et à l’e-mail.
Quant aux professionnels de l’informatique, ils sont logés à la même enseigne : comme les autres utilisateurs, ils doivent parfois faire face à des incidents qu’ils ne peuvent résoudre seuls.En outre, dans l’exercice de leur activité, il leur est impossible de se reposer sur leurs lauriers : en conséquence, ils doivent actualiser très régulièrement leurs connaissances, grâce à des formations régulières. Autant d’éléments qui expliquent que, de la formation à la maintenance du matériel, ce domaine d’activité a de beaux jours devant lui.
Formateur en informatique
SSII, éditeurs de logiciels, constructeurs ou entreprises utilisatrices… aucune entreprise ne peut se passer de formation continue en informatique. D’autant que les outils et les technologies évoluent en permanence.
Faire évoluer les compétences
Dans le domaine de l’informatique, les « clients » de la formation sont très divers : ils vont des simples utilisateurs de micro-informatique qui doivent utiliser les logiciels de bureautique et de messagerie jusqu’aux ingénieurs et aux développeurs qui doivent maîtriser des outils nettement plus complexes. Mais quel que soit le niveau de la formation et s’il exerce son activité au sein de son entreprise en tant qu’intervenant extérieur pour le compte d’une entreprise cliente, la mission du formateur reste identique : contribuer à l’actualisation des compétences des salariés en transmettant un savoir et des savoir-faire.
Animer et transmettre
Si des bases techniques solides sont évidemment indispensables, d’autres qualités, axées sur la pédagogie, s’imposent : une bonne communication orale, des capacités à animer un groupe et l’aptitude à transmettre des savoir-faire et des connaissances.
Un niveau très variable
Selon le type et la complexité des formations, les pré-requis varient considérablement : ils vont du niveau bac + 2/3 pour animer des formations d’outil bureautique jusqu’au niveau ingénieur pour des interventions plus pointues.
Une fonction en soi
La formation peut être une fin en soi et même s’exercer en free-lance. Mais peut aussi constituer un passage dans une carrière. Dans les SSII et chez les éditeurs, il arrive aussi que des experts soient amenés à animer des stages de formation de manière ponctuelle.
Le e-learning se développe
Téléchargement de cours, simulation de travaux pratiques sur ordinateur, formation en ligne… le e-learning s’impose comme une nouveau type de formation continue. Il pourrait contribuer à diversifier et à renouveler les offres de formations dans les années qui viennent.
Rédacteur technique
La mission du rédacteur technique ? Rendre l’installation et l’utilisation d’un nouvel outil, matériel ou logiciel, la plus simple possible, quelle que soit sa complexité.
Rédiger une documentation claire
La rédaction d’un manuel technique, concernant un progiciel par exemple, pourrait sembler secondaire. Et pourtant… un document bien rédigé peut épargner des centaines, voire des milliers d’appels, au constructeur ou à l’éditeur, soit une économie en temps et en argent non négligeable ! Comment installer le produit, comment l’utiliser, quels sont les incidents les plus fréquents, comment y remédier soi-même : ce sont les quelques chapitres auxquels doit s’atteler un rédacteur technique. Parfois confiée aux développeurs, la rédaction de documentations et de didacticiels (papier, off line ou on line) tend à devenir une véritable spécialité et répond à des normes de plus en plus précises.
Se mettre à la place des utilisateurs
Évidemment, cette fonction implique d’excellentes qualités rédactionnelles, mais également des facultés d’analyse et d’imagination, indispensables pour identifier les attentes des utilisateurs, sans oublier le sens de la pédagogie.
Des profils variés
Les parcours des rédacteurs techniques sont très divers. On recherche le plus souvent des techniciens ou des ingénieurs ayant des facilités rédactionnelles. La maîtrise de l’anglais est indispensable vu que beaucoup de documents traitant de l’informatique sont écrits dans la langue de Shakespeare.
Vers le packaging technique
Cette fonction permet de se diriger vers le packaging technique (qui englobe tout ce qui est mis en œuvre pour installer et utiliser un produit), voire vers des fonctions marketing. Elle peut aussi permettre d’évoluer vers la formation des utilisateurs.
Superviseur de hot-line
Chargé d’animer au quotidien un groupe de hot-liners, un superviseur doit planifier, rationaliser et analyser le travail de son équipe. Il travaille dans une SSII, chez un éditeur de logiciels, au sein d’un call-center ou encore chez un fournisseur d’accès.
Animer une équipe de hot-liners
Avant tout, un superviseur de hot-line est garant de la qualité du service rendu par l’équipe qu’il encadre. Sa mission comporte deux facettes : animateur de son équipe (en règle générale, une dizaine de personnes), il établit les plannings, assiste parfois les hot-liners dans la résolution des problèmes, prévoit des formations…
Au-delà, il doit analyser la qualité du service : il définit des procédures (type d’incidents, prise d’appels, résolution des problèmes…) et met en place des outils de reporting (statistiques sur le nombre d’appels, le type d’appels, le temps moyen de résolution des incidents…). Il est aussi en relation avec le service commercial et le marketing auxquels il fait remonter les informations.
Sens du service, rigueur et aptitude au management
Le sens du service, l’esprit d’équipe, des capacités d’organisation et de la rigueur sont indispensables à l’exercice de cette fonction. Il faut aussi avoir un excellent relationnel, s’adapter rapidement, savoir prendre des initiatives et posséder des capacités au management.
Pour de jeunes techniciens ayant une première expérience
Les recruteurs recherchent de jeunes informaticiens de niveau bac+2, titulaires par exemple d’un BTS ou d’un DUT, dotés d’une première expérience de hot-liner ou d’assistant aux utilisateurs. D’autres compétences sont requises, en fonction du type d’intervention : par exemple, un postulant au poste de superviseur d’une hot-line d’assistance bureautique pour des utilisateurs professionnels devra maîtriser Windows, les outils de messagerie (Outlook, Exchange…) ou les connexions Internet.
Différentes possibilités d’évolution
Après quelques années d’expérience, un superviseur de hot-line peut évoluer dans différentes directions, par exemple devenir responsable d’un call-center ou formateur de hot-liners.
Ingénieur après-vente
Intervenant dans le cadre de l’après-vente, un ingénieur après-vente travaille chez un constructeur, un éditeur de logiciels ou une SSII. Il est chargé de résoudre les problèmes complexes qui surviennent dans l’utilisation des produits et des solutions techniques proposés par son entreprise.
Accompagner la mise en œuvre d’un produit ou d’une solution
Un ingénieur (ou technicien) après-vente est chargé de proposer des solutions, principalement techniques, en cas de problème ou de démarche d’évolution après la période de garantie. Après avoir analysé le problème rencontré par les utilisateurs, il doit proposer la solution technique, ce qui implique un dialogue avec les équipes de développement.
Il est ensuite chargé de suivre sa mise en œuvre avant de former les utilisateurs ou les équipes techniques du client au fonctionnement du produit ou de la solution modifiée. Enfin, en interne, il doit répercuter auprès de différents services (études et développement, qualité et méthodes, marketing) les problèmes rencontrés par les clients, ce qui contribuera à améliorer la qualité et la fiabilité des produits et des services.
Capacités d’analyse et résistance au stress
Outre des connaissances techniques générales et une bonne maîtrise des produits et services développés par l’entreprise, cette fonction requiert de grandes capacités d’analyse, de bonnes qualités relationnelles ainsi que des facultés commerciales. Elle implique aussi une excellente résistance au stress dans la mesure où l’ingénieur après-vente est souvent soumis à une forte pression de la part d’utilisateurs insatisfaits.
Un poste pour technicien expérimenté
Ce type de poste est souvent proposé à des techniciens expérimentés, il mais peut aussi constituer une première expérience pour un jeune diplômé. En fonction du domaine technique de l’entreprise, il sera spécialisé en informatique ou en télécommunications.
Différents types d’évolution
Cette fonction permet à la fois d’acquérir des compétences techniques et de développer le sens du contact avec les clients. Ce qui conduit à évoluer ensuite dans différentes directions, notamment vers le technico-commercial, le commercial ou le développement.
Technicien maintenance
Spécialisé dans une marque précise, ou bien polyvalent, le technicien maintenance est celui qu’on appelle au secours lorsqu’on rencontre des difficultés avec du matériel informatique. Selon les cas, il est salarié d’une entreprise utilisatrice, d’un constructeur ou d’une société de services.
Maintenance et installation
Le domaine du technicien maintenance, c’est principalement le hardware, autrement dit le matériel (micro-ordinateurs et périphériques). Mais il peut aussi être amené à s’intéresser au software. C’est vers lui que se tournent les utilisateurs dès lors qu’ils rencontrent des difficultés à faire fonctionner leur ordinateur. Le technicien doit alors effectuer le dépannage, commander et changer les pièces défectueuses. Lorsque le problème ne relève pas de sa compétence, il fait appel au constructeur. Mais sa fonction ne se limite pas à la maintenance proprement dite : souvent, il est aussi chargé de l’installation du matériel nouveau, voire de la formation des utilisateurs.
Qualités relationnelles et capacité à « s’auto-former »
Ce métier implique de bonnes capacités relationnelles, indispensables pour bien cerner leurs demandes et pour calmer l’impatience des utilisateurs. L’ouverture d’esprit et la capacité à se former constituent également des atouts.
Un BTS ou un DUT
Le plus souvent, on propose ce type de poste à des débutants de niveau bac + 2 en informatique, BTS ou DUT.
Evoluer vers un poste de responsable
Une expérience à ce poste permet de se diriger vers la hot line, l’installation de matériel… Après quelques années d’expérience, il est aussi possible d’évoluer vers le poste de responsable d’un parc informatique dans une petite entreprise.
Assistant aux utilisateurs
Un ordinateur qui « plante », une imprimante qui n’imprime pas, une application qui ne fonctionne pas, des difficultés à accéder au réseau… L’assistant utilisateur résout à distance tous les petits tracas qui rythment notre relation avec la micro-informatique.
Résoudre des incidents à distance
Qu’il intervienne en tant que salarié de l’entreprise ou pour le compte d’un client, la mission d’un assistant utilisateur travaillant dans un service d’assistance téléphonique (hot-line) est toujours la même : résoudre les incidents que rencontrent les utilisateurs d’un micro-ordinateur, d’un logiciel… Une fois le problème signalé par l’utilisateur, ce technicien doit établir rapidement un diagnostic. Ensuite, s’il peut résoudre lui-même le problème, il « prend la main » : une opération qui consiste à se connecter sur l’ordinateur de l’utilisateur et à effectuer directement les manipulations nécessaires. S’il n’est pas en mesure de résoudre le problème, il doit alors faire appel à un autre intervenant (un technicien de maintenance, un administrateur de bases de données…). Mais il peut aussi n’être qu’un « aiguilleur » chargé de mettre en relation les utilisateurs avec le technicien compétent.
Sang-froid et analyse
Un assistant utilisateur doit avant tout avoir le goût du contact et un sang-froid à toute épreuve, ce qui lui permettra de calmer l’impatience, voire le mécontentement, de ses interlocuteurs. De bonnes capacités d’analyse sont également indispensables, les utilisateurs ne maîtrisant pas forcément le vocabulaire technique.
Niveau bac + 2
Cette mission est souvent assurée par des techniciens débutants, titulaires d’un BTS ou d’un DUT en informatique.
Une vision d’ensemble pour évoluer
Cette fonction donne aux débutants la possibilité d’acquérir une vision d’ensemble de l’informatique. Elle peut par exemple leur donner l’occasion d’évoluer vers un poste de technicien réseau ou de responsable d’un service de hot-line.